Taux de crédit, bientôt la fin de l’argent facile ?

Dans un contexte d’inflation à 4,5 % sur un an et une augmentation de 40 % du prix de l’énergie, tous les indicateurs annoncent la fin de l’argent facile pour les prêts immobiliers. Après la crise sanitaire, la guerre en Ukraine pèse de plus en plus sur le marché et génère une inquiétude partagée par la majorité des candidats acquéreurs de biens immobiliers.

Coup de chaud sur l’inflation

La France est, pour une fois, le bon élève de l’Europe. L’inflation relevée à la fin février de 4,5 % reste inférieure à la moyenne européenne de 7,5 % grâce aux aides gouvernementales et à une moindre exposition aux hydrocarbures et gaz russes. Cette inflation risque, toutefois, de peser sur le pouvoir d’achat des ménages et surtout d’accroître le pessimisme ambiant, peu propice à se projeter dans des investissements immobiliers malgré des taux qui se maintiennent attractifs.

Des taux de crédit encore attractifs malgré les hausses qui se profilent

La plupart des banques proposent encore des taux très bas par rapport à l’inflation. Les hausses relevées ne sont que de 0,1 à 0,4 % pour l’instant. Soit des taux inférieurs à 2 % sur 20 ans. Mais la dynamique des hausses est enclenchée même si ”les conditions de financement d’un achat immobilier sont encore attractives …” c’est Bruno Lemaire, Ministre de l’Economie et des Finances, qui l’affirmait il y a quelques jours. Il ajoutait : ”les taux de crédit immobilier sont autour de 1,2 % sur 25 ans alors que l’inflation est à 3%. Les taux de crédit réels sont donc négatifs.”

Même avec une inflation à 4,5 %  et des taux à 2 %, il est toujours intéressant de s’endetter. D’autant plus que la barre des 2,4 % a peu de chance d’être franchie puisque c’est actuellement le taux d’usure pour les prêts de 20 ans et plus. Pour rappel, les taux d’usure sont fixés tous les 3 mois par la Banque de France et désignent le taux maximum au-delà duquel une banque n’a pas le droit de prêter. Les derniers taux ont été publiés le 1er avril, ce qui donne trois mois de visibilité (https://www.banque-france.fr).

Et le marché dans tout ça ?

Pour le moment, le marché est attentiste car les Français ont le moral en berne. Avec la crise ukrainienne qui n’en finit pas, et la campagne présidentielle, l’activité immobilière tourne au ralenti. Une pause relative par rapport à l’année dernière, année de tous les records.

L’élection présidentielle ne devrait pourtant pas influencer le marché car le logement et l’immobilier sont les grands absents des programmes des candidats en lice.

En général, ce contexte se prête à de bonnes opportunités d’investissement, telles que vous en trouverez en consultant les offres publiées sur le site de La Grandière Immobilier (https://lagrandiere-immobilier.fr/achat/). La pierre est plus que jamais LA valeur refuge.

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