RUE BRIGNOLE

Cette rue reçut, dès sa création en 1879, le nom de la propriétaire du terrain Mme de Brignole-Sale, duchesse de Galliera.

Dernière de la lignée des Brignole-Sale, qui donna neuf doges à la ville de Gènes, Maria (1811-1883) passa la plus grande partie de sa vie à l’ancien hôtel Matignon, devenu l’hôtel Galliera qu’elle céda à l’Autriche-Hongrie qui en fit son ambassade.

Fastueuse philanthrope, elle utilisa une partie de son immense fortune (280 millions de francs de l’époque) pour fonder orphelinats, hospices, écoles etc. Elle fut ainsi la co-fondatrice de Sciences-Po en achetant l’hôtel particulier de la rue Saint Guillaume pour abriter l’Ecole Libre de Science Politiques. Elle fit ériger le palais Galliera – devenu Musée Brignole-Galliera – pour abriter ses collections. Mais, en conflit avec le gouvernement de Clémenceau, ses collections furent données à la ville de Gènes.

AVENUE BUGEAUD

Ancienne voie des communes de Passy et de Neuilly, cette artère a été créée en 1826 sous le nom d’avenue Dauphine en l’honneur de la dauphine de France, la duchesse d’Angoulème. Prolongée jusqu’au bois en 1854 lors de la création de l’avenue de l’Impératrice (aujourd’hui avenue Foch), elle reçut en 1864 le nom du maréchal Bugeaud (1784-1849).

Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie devint duc d’Isly suite à sa victoire sur les armées marocaines en 1844. Engagé à vingt ans, en 1804, dans les troupes napoléoniennes, le jeune noble périgourdin ne tarda pas à se faire remarquer par sa bravoure qui lui valut d’être promu colonel en 1813. Partagé entre la politique et les armes, Bugeaud est surtout entré dans l’histoire comme le pacificateur (particulièrement violent) de l’Algérie.

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