Rue Albéric Magnard
A sa création en 1904, cette rue a reçu le nom de Richard Wagner remplacé en 1927 par un compositeur de musique français, Albéric Magnard, tué par les Allemands en 1914.
Fils de Francis Magnard, rédacteur en chef du Figaro, Albéric fit des études de droit avant d’entrer au Conservatoire de Paris. Parfois surnommé ”le Bruckner français”, il ne composa que 21 opus : quatre symphonies, un Chant funèbre op. 9 pour orchestre (1895, une sonate pour violon et piano, un trio avec piano, un quatuor à cordes, un quintette pour vents et piano ainsi que des œuvres lyriques. La vie de Magnard fut marquée par un certain nombre d’engagements. En effet, il dédia sa quatrième symphonie à une organisation féministe et démissionna de l’armée en tant que dreyfusard. Son Hymne à la justice était dédié au capitaine Dreyfus.