Rue de la Cure
La rue de la Cure actuelle, qui va de l’avenue Mozart à la rue de l’Yvette, ne mesure que 118 m alors qu’avant 1886 elle reliait la rue de l’Assomption à la rue Raffet.
L’origine de son nom demeure une énigme. Certains historiens de Paris pensent qu’elle doit son nom à un terrain de la cure qu’elle longeait. D’autres assurent que ce nom vient des eaux d’Auteuil jugées curatives au 17ème siècle. En effet, le haut de la rue de la Cure (aujourd’hui rue Jasmin) possédait une source, moins célèbre que celle de Passy, qui était censée soigner l’anémie et les maladies du foie. Deux siècles plus tard, en 1842, Jules Quicherat découvrit, à l’emplacement du n° 6 actuel, une nouvelle source idéale, paraît-il, pour ouvrir l’appétit et activer les fonctions digestives. Son succès fut tel qu’un jardin et un chalet furent aménagés à proximité pour accueillir les curistes qui consommaient les 140 000 bouteilles produites par an. La source se tarit en 1894, suite à la construction du métropolitain.