Quoi de neuf en janvier 2022 ?

Les débuts d’année apportent toujours leur cortège de nouveautés dans l’immobilier. Janvier 2022 ne déroge pas aussi bien pour les propriétaires que pour les acquéreurs et les locataires. En fait, pas de révolution en ce début d’année mais de petits ajustements que nous vous invitons à découvrir.
CÔTE PROPRIETAIRES :
Ils sont incités à louer moins cher pour gagner davantage. En effet, le dispositif « Louer abordable » de février 2017 incitant les propriétaires à louer moins cher à des ménages aux revenus modestes contre des déductions fiscales sur leurs revenus locatifs est remanié au 1er janvier. Les abattements sur les revenus des loyers sont remplacés par des réductions d’impôts. Elles peuvent aller de 15 % à 35 % si les propriétaires gèrent eux-mêmes leurs locations et de 20 à 65 % s’ils passent par un organisme à vocation sociale. Les propriétaires intéressés doivent signer une convention d’engagement avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) de 6 ans s’ils louent sans aide pour les travaux et de 9 ans avec aide pour les travaux.
Ils connaitront enfin les tarifs de leur syndic de copropriété. Les syndics ont désormais l’obligation de remettre aux copropriétaires le détail de leurs tarifs et les prestations correspondantes ainsi que des informations pratiques sur leurs heures d’ouverture ou la durée sans surcoût des assemblées générales. Des informations pour mieux éclairer les copropriétaires et éviter de nombreux conflits avec les syndics.
CÔTE EMPRUNTEURS : quelques mauvaises surprises
Même si les taux restent incroyablement bas, la tendance est légèrement haussière : 0,1 % de plus au quatrième trimestre. Une tendance qui devrait se confirmer surtout si les tensions inflationnistes devaient persister. De toute manière, une augmentation de 0,1 % des taux de crédit ne se traduit que par un surcoût de 4,48 € par mois pour 100.000 € empruntés.
L’accès au crédit se durcit : les particuliers n’ont plus le droit d’emprunter sur plus de 25 ans et leur taux d’endettement ne doit plus dépasser 35 % de leur revenu net. Des exceptions sont prévues pour les primo-accédants d’une résidence principale à condition que leur banque n’ait pas dépassé le quota maximal toléré. L’objectif est d’éviter le surendettement des ménages dans un contexte d’allongement de la durée moyenne des crédits immobiliers qui sont passés de18 ans en 2015 à 20,1 ans début 2019. (Source : Haut Conseil de Stabilité Financière / HCSF).
CÔTE LOCATAIRES :
Dans le cadre de l’encadrement des loyers, tel qu’il sévit à Paris, les candidats locataires vont être mieux informés puisque les annonces immobilières des professionnels comme des particuliers devront mentionner « le loyer plafond ». Une mesure qui se mettra en place progressivement durant 2022. Nous en reparlerons en temps utile.

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